Third International Symposium, Internet, Psychiatry and Mental Health. Benefits and risks

Troisième Symposium International Psychiatrie et Internet et Santé Mentale. Bénéfices et risques

organisé par la Fédération Française de Psychiatrie
International Society Psychiatry, Internet and Mental Health
German Medical Research Net on Depression
Avec le soutien de la Direction Générale de la Santé

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Coparrainé par le Bureau Régional de l'Europe de
l'Organisation Mondiale de la santé

Compte rendu du symposium
qui s'est tenu les 10 et 11 Avril 2003 à Paris

Les liens sur les fichiers PowerPoint des interventions ne sont pas encore tous activés . Ces fichiers sont plus lourds qu'une page normale et donc plus long à arriver sur votre échan.

Opening session/session d'ouverture

Bernard Basset - sous Directeur Général de la Santé (France)

Je suis particulièrement heureux d'ouvrir ce colloque sur un sujet qui montre que les professionnels de la psychiatrie, comme ceux des autres disciplines, prennent en compte l'évolution des technologies et les conséquences qu'elles entraînent pour la vie de nos sociétés et les pratiques professionnelles. Elle réunit des représentants de plusieurs pays et je me réjouis de l'intérêt porté à cette conférence.

Je tiens donc d'emblée à remercier les organisateurs, en particulier monsieur Ulrich HEGERL, qui a été à l'initiative des précédentes manifestations sur ce thème, mais aussi, bien sûr, les organisateurs français, au premier rang desquels Jean Michel THURIN, qui est le promoteur en France d'un site à la qualité reconnue, psydoc.

La psychiatrie n'est pas a priori la discipline où les évolutions technologiques sont les plus évidentes, mais je dirais raison de plus pour saluer le travail des défricheurs que vous êtes. Et ce travail de défrichage, d'investissement intellectuel sur l'avenir est indispensable, et les thèmes de vos travaux traversent les grands enjeux de la discipline : l'information, la formation des professionnels, la facilitation des liens entre professionnels et la téléconsultation. Tous ces sujets sont majeurs, et nous ne voyons encore que les prémices des changements auxquels nous feront face dans la décennie.

Le sujet le plus évident est celui de l'information. En santé mentale aussi, la mise en ligne d'information accessibles à tous est à la fois un progrès et un risque. Si nous voyons bien le progrès, nous mesurons dans le même temps le risque. Tous les sites ne peuvent prétendre à la même qualité ou la même fiabilité. Nous sommes tous entrés dans une ère où l'information est et doit être accessible, mais il importe avec ce support comme avec les anciens que cette information soit fiable.

Au-delà de la mise en ligne d'information, les services de réponses au public rencontre les mêmes difficultés. Je ne méconnais pas non plus, et c'est là pour moi un aspect positif que ces technologies peuvent aider les malades à développer leur vie associative et à structurer leur action.

Vous abordez également au cours de vos travaux le thème de la formation, et en particulier celui de la formation médicale continue. Pour des professionnels souvent surbookés comme les médecins, on peut espérer que ce nouvel outil de formation répondra à une partie des difficultés, mais il faut alors répondre à des contraintes pédagogiques propres à l'outil, et nous avons là un défi pour les pédagogues, mais c'est un défi universel pour tous les pédagogues et toutes les disciplines. Je suis donc heureux que la psychiatrie l'affronte également.

Il me semble, sauf à être démenti par vos travaux, que nous mesurons tous mal l'impact des technologies de l'information et de la communication sur l'organisation des soins. J'ai regardé avec attention les expériences étrangères, mais aussi françaises de téléconsultation. Elles peuvent répondre à des difficultés matérielles d'accès au système de santé, en particulier dans des zones de faible densité de population et de professionnels. Est-ce une réponse ponctuelle à ces difficultés particulières ? Ou bien ces circonstances particulières ne nous imposent-elles pas de répondre à ce qui ne serait que la préfiguration de nouvelles modalités d'accès au système de soins ? Je pense que ces questions seront abordées dans vos communications et vos débats. Mais quel qu'en soit le développement, notre souci commun devra être la qualité de cette nouvelle forme de pratiques, et elle exige donc des évaluations rigoureuses.

J'ai été également très satisfait, à la lecture de votre programme que vous ne vous contentiez pas d'un discours uniquement volontariste sur le sujet, mais que vous abordiez aussi les risques. L'utilisation de ces outils par des sectes est prévisible, pour ce support technologiques, comme avec les supports anciens. Le danger est identique, même s'ils emprunte d'autres modalités de diffusion. Et nous devrons répondre à ce nouveau risque. Y a-t-il d'autres nouveaux risques ? A vous de nous le dire et de nous alerter si besoin.

Il y a aussi, à mon sens, un autre risque possible qui est général avec ces technologies : c'est celui de la fracture numérique. Pour nous tous aujourd'hui, et pour une large part de la population, l'informatique et Internet font partie de notre vie quotidienne, et nous sommes complètement démunis quand notre micro est en panne ou que notre messagerie est bloquée. Mais il existe une fraction de la population qui n'a pas accès à ces outils, et ce sont les mêmes que ceux qui ont déjà des difficultés d'accès au système de santé. Les progrès que nous espérons pour le plus grand nombre ne doivent pas se traduire par des problèmes accrus pour certains.

Nous savons tous qu'il y a un grand nombre de sujets qui nous préoccupent, en France mais je pense aussi ailleurs sur le champ de la psychiatrie et de la santé mentale. Ce n'est pas une raison pour ne pas anticiper les évolutions qui se font jour du fait de l'arrivée progressive des nouvelles technologies. Vous êtes, je l'ai déjà dit, des défricheurs. Je pense que vous avez compris, et Monsieur THURIN peut l'attester, que je suis très attentif à tout ce qui fait l'objet de vos travaux d'aujourd'hui. Je vous souhaite donc des journées fructueuses, mais en fait je suis certain de leur qualité.
Merci beaucoup.

Session 1 - Internet in action. Internet en action

1. Allain Hervé, Tribut O., Le Duff F., Bentué-Ferrer D. Laboratoire de Pharmacologie expérimentale et clinique, Faculté de Médecine, Université de Rennes 1, 2, av. du Professeur Léon-Bernard, F 35043 Rennes. Herve.Allain@univ-rennes1.fr

An experience in teaching pharmacology of psychotropics on the internet
Une expérience d’enseignement de la pharmacologie sur Internet

résumé/abstract : Internet and Intranet are omnipresent in the University world. We developed an easy-access website (www.med.univ-rennes1.fr/etud/pharmaco) devoted to teaching pharmacology and report here our experience after 6 years of use. Our objective was to determine the value of this new teaching tool in the medical cursus. The site is entirely free and presents approximately 50 topics and diaporamas discussing various themes: the cell, the receptor, general pharmacology, clinical research, population research, drug classes, etc. Harbored by the Medical Informatics Laboratory of the University of Rennes Medical School, this site serves as a reference for medical students and others. More than 100 visits are recorded daily, approximately half from visitors outside France. The advantages of this new teaching tool, which operates within the framework of a Virtual Medical University project, are evident for students and professors alike. The quality of continual Medical Education in Psychopharmacology is considerably improved. Its impact on the quality of drug therapy by future doctors remains to be determined.



2. Deede Gammon, Norwegian Centre for Telemedicine, Tromsø, Norvège Deede.Gammon@telemed.no

Interaction of on line groups and mental health

Abstract : Online groups related to mental health may have potentials as a supplement to ordinary health services. Our projects have looked at existing Norwegian discussion forums, asking the questions: Who participate, why, and what implications use may have. These questions are sought answered through a multifaceted methodological approach.
The results show that a majority (75%) found it easier to discuss personal problems online than face-to-face, and almost half of the participants say they discussed problems online that they do not discuss face-to-face. Also, a majority would not have participated had they not had the option of using a pseudonym. Respondents perceive discussion groups as a supplement rather than a replacement of traditional mental health services, reporting no change in the amount or type of services used. A clear majority want professionals to take an active role in these types of forums, and comments from respondents indicate that forums may have an empowering effect. Discovering to what extent theme and professional involvement influence the interaction of discussion forums might guide further professional involvement in online group settings and the design of appropriate online environments. Content analysis was used to identify differences in interaction of forums that have different themes. These results are discussed in light of a constructive-destructive dimension. The impacts of professional involvement in online settings were investigated through a comparison of a single forum in time-periods with either high or low level of professional involvement. Our results show differences between high and low professional involvement in the forum on several variables. Based on these results the impression that online groups can be valuable as supplements for traditional health services is strengthened. Also, some general guidelines concerning content and professional involvement are suggested.

Interaction de groupes en ligne et santé mentale

Résumé : Les groupes en ligne ayant un rapport avec la santé mentale peuvent constituer un supplément potentiel aux services de santé ordinaires. Dans nos projets, nous avons étudié des forums de discussion norvégiens existants, en nous posant les questions suivantes: Qui y participe, pourquoi, et quelles sont les implications possibles de cette usage? Les réponses à ces questions sont cherchées dans une approche méthodologique étendue.
Les résultats montrent que la majorité (75%) le considère plus facile de discuter de problèmes personnels en ligne plutôt que face à face. Ainsi, presque 50% des participants disent qu’ils ont discuté de problèmes en ligne, problèmes dont ils ne discutent pas face à face. Également, une majorité des participants n’aurait pas participé s’ils n’avaient pas eu la possibilité de prendre un pseudonyme. Les participants considèrent les groupes de discussion comme un supplément plutôt qu’un substitut aux services de santé mentale traditionnels, et ils ne rapportent aucun changement quant à la fréquence ou au type de services employés.
Une majorité nette veut que les spécialistes prennent un rôle actif dans ces types de forums, et les commentaires des participants indiquent que les forums pourraient avoir un effet autonomisant.
Ce qui peut guider la participation spécialisée ultérieure dans les milieux en ligne, également que la construction d’environnements en ligne appropriés, c’est de découvrir dans quel mesure le thème et la participation spécialisée influencent l’interaction dans les forums de discussion. Nous avons analysé le contenu afin d’identifier les différences d’interaction dans des forums portant chacun sur des sujets différents. Ces résultats sont discutés selon une dimension constructive-destructive. Les influences de la participation spécialisée dans un milieu en ligne ont éte examinées en comparant un seul forum à des intervalles de temps, avec un degré de participation spécialisée ou fort ou faible. Nos résultats montrent, sur plusieurs variables, des différences entre la participation spécialisée forte ou faible. Basée sur ces résultats, l’impression que les groupes en ligne peuvent être de valeur en tant que supplément aux services de santé traditionnels est renforcée. Quelques directives concernant le contenu et la participation spécialisée sont aussi proposées.
Présentation de Deede Gammon sur fichier power Point

3. Jeanne Tyrrell, Maître de Conférences, Département de Psychologie, Université Pierre Mendès-France, 1251 avenue Centrale, 38040 Grenoble Cedex, France. jeanne.tyrrell@upmf-grenoble.fr

New technologies and psychometric psychological teleconsultations for interviewing and assessing elderly patients

abstract : Telemedicine has been defined as a system of care that uses telecommunications and computer technology to substitute for face-to-face interaction between patients, physicians and other health care professionals.
Teleconsultation involves the use of videoconferencing equipment for clinical interviews between distant sites; the patient and clinician can see and talk to each other. Psychologists and psychiatrists use videolinks for assessment and follow-up interviews with patients (and their carers) in mental health settings. Relatively few studies have investigated the feasibility of teleconsultation with elderly patients, although they are frequently identified as a target group for telemedicine technologies.
This presentation will briefly review the existing studies about psychological teleconsultations. Recent studies conducted at Grenoble’s University Hospital (CHU) have indicated that many elderly patients are able to participate in teleconsultations with mental health professionals, and that this form of consultation is acceptable to both parties. Furthermore, it is possible to conduct screening assessments for cognitive dysfunction by videolink. The benefits and limitations of this method will be presented, as well as some recommendations for further research.

Nouvelles technologies et téléconsultation psychologique et psychométrique des personnes âgées

Résumé : La télémédecine a été définie comme un système de soins où les télécommunications et l’informatique se substituent aux entretiens en tête-à-tête entre soignants et patients. La téléconsultation met en jeu des équipements de vidéoconférence pour mener des entretiens cliniques entre sites éloignés. Le patient et le soignant peuvent se voir et se parler. Les psychologues et les psychiatres utilisent les liaisons vidéo pour l’évaluation des patients (et de leurs soignants) et pour les entretiens de suivi, dans le contexte de la santé mentale.
Relativement peu d’études se sont penchées sur la faisabilité de la téléconsultation des personnes âgées, bien que ces dernières soient identifiées comme un groupe cible pour les technologies de télémédecine.
Cette présentation fait une revue rapide des études existant sur les téléconsultations psychologiques. Des études récentes réalisées au CHU de Grenoble ont indiqué que de nombreuses personnes âgées sont capables de participer à des téléconsultations avec des professionnels de la santé mentale, et que cette forme de consultation est acceptable pour ses acteurs. De plus, il est possible de mener des évaluations de dépistage des dysfonctionnements cognitifs par liaison vidéo. Les avantages et les limites de cette méthode sont présentés, ainsi que des recommandations pour des études à venir.
Présentation de Jeanne Tyrrel - fichier powerPoint



4. CME and Internet for psychiatrists and mental health professionals
FMC et Internet pour les psychiatres et les professionnels de santé mentale (R. Kennedy, USA) RKennedy@exchange.webmd.net
Présentation de Robert Kennedy - fichier powerPoint

Session 2 - Internet in development. Internet en développement

Milan Kopecek (Prague, Cz) Psychiatric Centre Prague, Charles University, 3rd School of Medicine in Prague, Centre of Neuropsychiatric Studies in Prague kopecek@pcp.lf3.cuni.cz

Internet development in Czecoslovakia

The Czech Republic has been officially connected to internet since February 1992. In 1995 about 20 000 computers were connected to Internet in Czech Republic. The recent market research shows that about 30% out of 10 million inhabitans of Czech Republic have access to Internet. These data are supported by iAudit which counted 2 350 033 unique visitors on Czech servers in January 2003. Psychiatric servers and webpages informing and educating public users and patiens about mental disorders, pharmacotherapy, psychotherapy and psychiatrists comprise about two tens of medical servers. Some of them offer professional information about medical congresses, news, on-line journals and discussion mainly aimed at medical staff. In 1999 on-line textbook “Introduction to biological psychiatry” was published. Two of the three Czech psychiatric journals are available on-line in full-text. The expensive and slow access to Internet is slowing down wider spreading of Internet in Czech Republic.
Présentation de Milan Kopecek - fichier powerPoint

Session 3 - . Internet in evaluation. Internet en évaluation

1. Ulrich Hegerl (Munich, Allemagne) uhegerl@psy.med.uni-muenchen.de

Benefits and Risk of as discussion forum on depression

Bénéfices et risque d’un forum de discussion sur la dépression.

Especially for psychiatric patients the internet is becoming the primary source of information and an important platform for self-help activities. The “German Research Network on Depression and Suicidality” has established a homepage containing information about depression and its treatment, a self-test, self-reports of patients, an address list for psychiatric hospitals, contact with professional help providers and so on and an intensively used discussion forum moderated by a psychiatric. Having in mind the possible risks and benefits of such a discussion forum an evaluation concerning both the content and formal aspects of the use of this discussion forum has been performed. In addition experiences concerning the quality of the relationships created by this discussion forum or concerning how to handle suicidality will be reported.



2. Monique Thurin (Paris, France) mthurin@internet-medical.com

Experience and first results of evaluation concerning an help service by email for users.

Expérience et évaluation d’un service d’aide par email aux usagers.

L'analyse des demandes du site Internet Psydoc-France, site initialement dédié aux professionnels mais qui a évolué progressivement pour pouvoir répondre également aux questions spécifiques des usagers, a fait apparaître une attente croissante de leur part de réponses à des questions qui concernent directement leur santé ou celle de leurs proches.
L'auteur présente une évaluation de la nature des demandes, ainsi que des réponses qui leur ont été données. Il s'agit d'une analyse quantitative de leurs typologies, complétée d'une analyse qualitative linguistique des demandes et des réponses. Cette seconde analyse permet de dégager différents niveaux inclus et d'évaluer les modalités de réponse, en étudiant notamment les apports et les limites d'une intervention par Internet.
Cette communication présente ainsi l’évaluation à deux ans d’un service d’aide en ligne qui se construit en interaction avec l’usager, notamment dans la réponse directe mais aussi dans la mise à disposition à partir des demandes d'une documentation validée qui réponde à ses préoccupations et ses attentes.
Présentation de Monique Thurin sur fichier power Point



3. Gianluca Castelnuovo, 1-3, M. Bacchetta2, G. Cesa2, S. Conti2, E. Molinari1-2-3, G. Riva1-3 1ATN-P LAB, Applied Technology for Neuro-Psychology Lab, Istituto Auxologico Italiano, Milano, Italia, gianluca.castelnuovo@auxologico.it 2ATN-P LAB, Applied Technology for Neuro-Psychology Lab, Istituto Auxologico Italiano, Verbania, Italia 3Facoltà di Psicologia, Università Cattolica, Milano, Italia

Virtual Reality based multidimensional therapy for the treatment of body image.

Thérapie multidimensionnelle de l’image du corps basée sur la réalité virtuelle.

The problem of body image perception is one of the most critical issue involved in the traditional eating disorders such as bulimia, anorexia, binge-eating disorders and obesity. Thus the main approaches in psychotherapy about these disorders (cognitive-behavioural therapy, interpersonal therapy and feminist methodologies) have to take into account the treatment of body image disturbances. In this presentation we proposed an integrated approach to the treatment of body image disturbances based on a promising new technology: Virtual Reality (VR).
The use of VR in medicine is not a novelty. Applications of virtual environments for health care have been developed in different medical areas such as surgical procedures, preventive medicine, patient-medical education and training, visualization of massive medical databases, etc. Now there is a growing recognition that VR can play an important role in clinical psychology too. One of the main advantages of a virtual environment (VE) for clinical psychologists is that it can be used to simulate the real world in a medical facility, thus avoiding the need to venture into public situations. Another advantage is due to the psychophysiological effects induced by the virtual experience on the body schema for therapeutic purposes. So VR can be more than a tool to provide exposure and desensitisation.
Our approach has developed the Experiential Cognitive Therapy (ECT), an integrated in-patient/out-patient (4 weeks) and telemedicine approach (24 weeks), that tries to enhance the cognitive-behavioural therapy used in the treatment of eating disorders by means of VR sessions and telemedicine support in the follow-up stage. In particular, using VR and telemedicine, ECT is able to address body experience disturbances, interpersonal relationships, self efficacy and motivation to change, key issues for the development and maintenance of eating disorders.
This clinical rationale will be followed by the presentation of: 1) a video with the most relevant steps of ECT ; 2) screenshots of Virtual Environments used in VR sessions. This work is supported by the VEPSY Updated Project “Telemedicine and Portable Virtual Environment in Clinical Psychology”, a European Community–funded research project (IST-2000-25323, http://www.vepsy.com).
Présentation de Gianluca Castelnuovo sur fichier power Point



4. Issac Marks MD, FRCPsych (Londres, UK) Professor Emeritus, Institute of Psychiatry, King's College London SE58AF, UK Senior Research Investigator/Hon. Consultant Psychiatrist, Psychological Medicine, Charing Cross Campus,Faculty of Medicine, Imperial College School of Science, Technology & Medicine, London University mail address: 43 Dulwich Common, London SE217EU, UK i.marks@iop.kcl.ac.uk

Computer-aided self-treatment of obsessive-compulsive, phobia/panic and depressive disorders

Auto traitement aidé par ordinateur des troubles obsessionnels compulsifs, phobie/panique et dépressifs.

Computer-aided self-help enhances the efficiency of delivery of CBT (cognitive behaviour therapy) for anxiety and depressive disorders. By therapists delegating most routine therapeutic tasks to an appropriate self-help system yet allowing patients who get stuck to get brief access to live advice, therapists can treat several patients at the same time and cut their per-patient time by 80% without sacrificing efficacy. The results are presented of 1) the effectiveness of a computer-aided self-help clinic in London which offered sufferers access to one of a broad spectrum of self-help systems for phobia/panic, general anxiety, OCD and depression, and 2) the efficacy of computer-aided CBT self-help in prandomised controlled trials. Now for the first time a cost-effective approach is available to give affordable CBT to the majority of sufferers who languish on long waiting lists due to the shortage of qualified therapists. The approach also greatly increases our ability to do research into certain therapy processes.
Présentation d'Isaak Marks - fichier powerpoint

Session 4 - Internet in question. Internet en question

1.Dan Velea (Centre Médical Marmottan, France) danvelea@aol.com

Use and misuse for the Internet

The Net offers a lot of possibilities for working, education, game and communication. But there are some persons which are overusing the net, overtaking the limits of a 'healthy' connexion and that are joining an addiction behavior, loosing all kind of control to the real life. Someone, will reply that the addiction criterion could be applied in the same order, to gambling, buying spree or sex addiction. The common key of these addictive behaviors is loosing control, seeking for sensations and pleasure. The cyberaddicted, presents a polyaddcitive pathology, with an intrication of NetAddiction, comunication addiction and sex addiction. Till now, the IRC and the articles concerning the subject, where the exclusiveness of the americain authors. It can be explained by the north american developement of the Net, and the reluctance of the 'old world' faced with the news. Restoring a 'healthy' relation to the Net, a better integration of the virtual reality into the courant life, the IRC, are some of the solutions proposed by the cyberaddicted themselves. A conclusion of this article, is the need to educate and to be awared about the importance of the Net in our lives, in order to take advantage from this excellent communication and information tool.

KEY WORDS : addiction - cyberaddiction - communicationnal addiction - sex addiction - buying spree - gambling - virtual reality

Usages et mésusages d’Internet

L'Internet offre des multiples possibilités dans les domaines du travail, éducationnel, ludique, communication. Mais il y a des personnes qui dépassent les limites d'une connexion 'normale' et qui vont dans le sens d'une conduite addictive, perdant tout contact avec la vie réelle. Certains vont rétorquer sur le fait que les critères de l'addiction peuvent s'appliquer dans la même mesure au jeu pathologique, à l'achat compulsif, à la sexualité pathologique. Le point commun de ces conduites addictives est la perte de contrôle, la recherche de sensations et de plaisir. Dans le cas des cyberaddictifs, on assiste à une polyaddiction, somme et intrication de l'addiction à l'Internet, de la communication addictionnelle, de la sexualité pathologique. Jusqu'à présent, les forums de discussion et les articles concernant le sujet, ont fait l'apanage des sites nord-américains. Ceci, peut s'expliquer par le développement initial du Web aux USA, mais aussi par une certaine réticence du vieux continent face à la nouveauté. Le rétablissement d'une relation 'saine' à l'Internet, une meilleure intégration de la réalité virtuelle dans la vie courante, les groupes de paroles logés sur Internet, sont des solutions proposées par les addictés eux-mêmes. Une conclusion de cet article, serait la nécessité d'éducation et de prise de conscience devant l'ampleur que le Web peut prendre dans la vie des 'consommateurs', afin de tirer tous les profits de cet excellent moyen de communication et information.

MOTS-CLES : addiction - cyberaddiction - addiction communicationnelle - sexualité pathologique - achats compulsif - jeu pathologique - réalité virtuelle



2. Sectes et Internet : le risque en santé mentale. JP Jougla (UNADFI, France)
Présentation de Jean-Pierre Jougla - fichier powerPoint

3. Tim Pfeiffer (Munich, Allemagne) Tim.Pfeiffer@psy.med.uni-muenchen.de

Internet sites about suicide and risks for the adolescents.

Sites sur le suicide sur Internet et risques pour les adolescents

Meanwhile hundreds or thousands of web-sites can be found in the internet where offers exist to discuss suicidal ideas, methods to commit suicide or help for persons at risk. At first sight it is often impossible to identify whether an individual offer is of serious nature and provides the user with valuable information or even triggers suicidality. Several of these easy accessible web-sites provide the interested user with detailed descriptions of how to commit suicide, argue pro or against individual methods and in some cases even support users to end up their life.
Especially young individuals at crises may run into danger of being confronted not with a serious offer to solve existing problems or professional contact but with other users who may contribute to a worsening of the situation. The line between bad taste of persons who may like to provoke others, individuals who really seek for help, unprofessional handling and serious help offers is considered to be very thin. Some examples will be given to illustrate the existing problem and point out main differences between offers made in the internet. Some factors will be identified that form the special risk of these web-sites especially for young persons. Based on these factors some basic variables will be identified that may allow to estimate the potential benefit or risk of different offers made in the internet.
Présentation de Tim Pfeiffer - fichier powerPoint

Session 5 - . Internet in innovation. Internet en innovation

1. Delphine Grynszpan, MD - BioMed Central, London, UK delphine@biomedcentral.com

Internet and publishing a scientific psychatric journal exclusively on line.

Internet et publication d’un journal de psychiatrie exclusivement en ligne.

The use of the Internet medium creates new possibilities for journals and raises new questions about the nature of publishing. We will explore this, using BioMed Central’s online-only journals as an example. BioMed Central is an independent publishing house committed to open access.
Publishing exclusively online means that the constraints of paper disappear. First, there are no space constraints on the Web. So, for example, articles can be as long (or short) as they need to be and letters to the editors can be published based on their merit only, not on the number of pages they will fill. Publishing figures in full color is simple and cost effective. Large data sets, images and movie files can be easily appended to published articles. Second, the Internet provides greater flexibility in terms of periodicity: there are no press deadlines. Articles can be published in batches, creating journal issues at a periodicity chosen by the editors. They can also be published continuously, as in the BioMed Central journals. This, combined with faster communication by email, the use of online peer review forms and manuscript tracking systems, leads on to our third point: publishing on the Internet can be faster than in print.
People often ask about the reliability and permanence of online articles. Ultimately, the quality of a journal is in the hands of its editors, whether it is on the Web or in print. For any successful journal, the editors need to set a well-defined scope and objectives and operate a fair and thorough peer-review and editorial decision-making process. Major indexing services, such as Medline and Current Contents, accept online-only journals. Archiving electronic articles has now become very reliable. Two worldwide electronic archives now operate, PubMed Central at the NIH (USA) and INIST (France). Online publishers such BioMed Central also maintain their own archives and publish in different formats to increase usability.
The Internet has enabled publishers to rethink their business models. Some online journals can only be accessed with a subscription. Others have introduced pay-per-view, provide free access to part of their content or to their online edition. BioMed Central and the Public Library of Science have introduced the open access model (immediate free access to peer-reviewed research), thus increasing accessibility. Would-be Web journal editors should review each of these aspects and decide whether they have the means to create their own journal or would benefit from the help of an online publisher.

2. Hans Kordy (Stuttgart, Allemagne) kordy@psyres-stuttgart.de Valiollah Golkaramnay (Center for Psychotherapy Research, Stuttgart), Janny Dogs, Peter Dogs, Thomas Wangemann (Panorama Clinic Scheidegg/Allgäu

After Care Support by Internet Chat Group : The use of the internet for relapse prevention

Keywords: internet chat group, relapse prevention, acceptability, group interaction, effectiveness

Computer Mediated Communication through Internet opens new ways for optimising the allocation of resources in care and at the same time optimise the match between patients’ need and the type, intensity and duration of care. This of particular importance if one takes the high cost of inpatient treatment into account.The Centre for Psychotherapy Research Stuttgart together with the Panorama-Clinic Scheidegg and the Techniker Krankenkasse, a major German health insurer, initiated an anonymous, password-protected Internet chat group for patients after an inpatient treatment. The project aims on improving the maintenance of gains achieved during inpatient treatment. Patients with psychosomatic or psychoneurotic disorders are invited for participation. 8-10 patients meet weekly for 90 minutes for 12-15 weeks. The groups are guided by experienced group psychotherapists. An accompanying continuous monitoring system provides longitudinal data on the course of health. At present, 92 patients have finished their participation. The available data indicate that the chat groups are well accepted and positive evaluated by the patients. Drop-outs are rather rare. Preliminary data on the effectiveness are promising.We would like to invite for discussion of the implications for the development of stepped care for patients with mental disorders. This is of special importance for patients who need care in a specialised centre, because the internet chatgroups connects clinic and home and thus extents the reach of specialised care centres.

Après le soin, soutien par groupe de dialogue sur Internet : l’usage d’Internet pour la prévention de la rechute

Computer Médiate Communication (Ordinateur Intervention Communication) via Internet ouvre un nouveau chemin en vue d'optimiser la répartition les soins et en même temps optimiser l'harmonisation entre les besoins du patient et le caractère, l'intensité et la duré de soin. Ceci est particulièrement important si l'on tient compte du coût élevé d'un patient hospitalisé.
Le Centre de Recherche on Psychothérapie à Stuttgart ensemble avec la Clinique de Panaroma Scheidegg ainsi que le Techniker Krankenkasse (une importante compagnie d'assurance en Allemagne) ont initié un groupe de conversation anonyme via Internet avec un mot de passe protégé pour des malades après une hospitalisation. Le projet vise améliorer et stabiliser les progrès obtenus pendant le traitement du patient. Invités à participer sont des malades avec les désordres de psychosomatique ou psychoneurotic, 8-10 patients se rencontrent chaque semaine pour 90 minutes et ceci pendant 12 à 15 semaines. Les groupes sont accompagnés par un groupe de psychothérapeute expérimenté et également par un monitor continu qui fournit des donnés longitudinal sur l'état de la santé.
Pour le moment, il y a 92 patients qui ont terminé la participation. Les informations disponibles démontrent que les groupes de conversation sont bien acceptés par les malades. Le marginal est plutôt rare. La grande majorité évalue le chatgroups comme étant très positive. Les premiers résultats sur l'efficacité sont prometteurs. Nous aimerions vous inviter à participer à la discussion sur l'implication dans le domaine de traitement de patients souffrant de désordre mental. Ceci est spécialement important pour des patients internés dans un centre spécialisé, car le chatgroup via Internet connecte la clinique avec la maison et étend ainsi la portée de soin des centres spécialisé.
Présentation de Hans Kordy- fichier powerPoint

Poster session

Affichage dans les prochains jours

Presentation of the international society, Psychiatry/Mental Health and Intrnet.
Présentation de la Société Internationale, Psychitrie/Santé Mentale et Internet. U. Hegerl et J.M. Thurin
Vous pouvez devenir membre de cette Société en adressant votre demande et votre réglement de 30 euros à Monique Thurin - 9, rue Brantôme - 75003 Paris - France


Dernière mise à jour : mercredi 16 avril 2003 14:52:36

Monique Thurin


Accès au Second Symposium International de "Psychiatrie et Internet" (25 et 26 avril 2002)

Accès au Premier Symposium International de "Psychiatrie et Internet" (5 et 6 avril 2002)